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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog de andika ma vie culturelle et bien d'autres choses encore... accueil cinéma allociné sens critique théâtre opéra concerts contact articles récents mission impossible - fallout: paris est magique ! 5 août 2018 , rédigé par andika publié dans #cinéma , #mi j'ai vu tous les films mission impossible au cinéma à l'exception du premier signé brian de palma. ça fait très longtemps que je le pratique tom cruise en ethan hunt et au fur et à mesure que le temps avance, c'est toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus fou ! ainsi, après un rogue nation qui était déjà un blockbuster ultime, ce fallout réussit à être encore plus sophistiqué, maîtrisé. christopher mcquarrie à la réalisation démontre une fois de plus tout son talent. il s'agit une fois de plus d'une histoire de bombe nucléaire qui disparait et qu'il faut à tout prix retrouver pour éviter un drame. encore une fois de la trahison, des agents dissidents, le lot de retournements de situations et de scènes d'action à faire décocher la mâchoire. mais pourquoi ça marche encore au bout de six films ? pourquoi ça ne lasse pas ? la réponse est simple cette fois-ci, c'est à paris que ça se passe ! la ville de paris et déjà magnifique, mais filmée comme ça, avec une sens du cadretrès soigné et surtout une photographie qui fait ressortir toutes les beautés de la ville lumière, on ne peut être que conquis. voir tom cruise à fond en moto rue de rivoli vaut amplement le prix de la place de cinéma. mais il n'y a pas que cela, des séquences au grand palais, et même une scène intense avec une policière sous le métro passy, lieu au combien familier pour celui qui fréquente la maison de la radio. mais même en dehors de paris, les séquences d'action impressionnent, à londres par exemple où l'on voit tom cruise crapahuter de toits en toits, et même dans le cachemire avec des plans totalement dingue où l'on est effrayé de voir qu'il s'agit bel et bien de tom cruise lors de cascades folles. on se demande si sa santé mentale va bien, s'il a des idées suicidaires. mais quand une séquence d'escalade fait directement écho à mi2, on prend tout cela de manière plus légère. le montage de ces séquences amène une belle fluidité. le casting est toujours aussi excellent, notamment le petit nouveau henry cavill , tout en muscles et en moustache. que c'est bon des bagarres dans les chiottes en explosant les cloisons ! ving rhames en luther, toujours là depuis le premier et dans un registre assez émotionnel ici même s'il apporte sa touche d'humour habituel. sans oublier les merveilleuses angela bassett (totalement badass), rebecca ferguson (incroyablement charismatique), michelle monaghan (très touchante) et enfin, vanessa kirby (qui ajoute une touche de légèreté). des personnages féminins mis en valeur et très bien caractérisés, loin du stéréotype sois belle et tais toi. enfin, ce film ressemble à une sorte de psychanalyse de tom cruise. le voir écouter des répliques telles que: " je vais dormir tranquillement parce que je sais que tu veilles sur le monde ", ça dénote quand même une sacrée dose de narcissisme. par ailleurs, dans cette scène, il semble étonnamment calme et humble lorsqu'il entend cela. alors oui, tom sauve le monde, mais à bientôt 60 ans, il faudrait commencer à songer à autre chose, le corps ne suivra pas toujours l'ego ! mission impossible - fallout les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous... dans mission : impossible - fallout, ethan hunt accompagné de son équipe de l'imf - impossible mission force et de ... http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=238132.html lire la suite repost 0 jsa: la frontière artificielle 13 juillet 2018 , rédigé par andika publié dans #cinéma vous n'avez probablement jamais entendu parler du film jsa de park chan-wook , réalisateur du remarqué old boy. j'étais moi-même dans ce cas jusqu'à une date très récence, avant d'écouter l' épisode 61 de super ciné battle . j'ai donc décidé de ce pas d'aller voir ce film. jsa comme joint security area , qui est la frontière entre les deux corées, gardé par des soldats des deux belligérants mais aussi par une force neutre composée de soldats suisses et suédois. j'avais lu un fabuleux papier à ce sujet dans le magazine society l'année dernière mais il ne mentionnait pas ce film, et c'est bien dommage. en effet, jsa est sorti en corée en l'an 2000. et il sort ici en france pour le première fois à l'été 2018 ! et pourtant, le cinéma coréen déçoit rarement. de pcw, on se souvient du troublant stoker par exemple. et plus récemment, la corée nous a offert un dernier train pour busan . jsa est un film immense. c'est dit. l'histoire est simple, deux soldats nord coréens sont abattus de leur côté de la frontière par un soldat sud coréen, qui avoue le crime. mais devant les tensions que la situation engendre, une enquête internationale est diligentée, menée par une suissesse, d'origine coréenne alias sophie jean (sublime yeong-ae lee ), et un officier suédois. très rapidement, on se rend compte que les déclarations des différents protagonistes n'ont aucun sens, et qu'il y a anguille sous roche. on comprend ce qui ne va pas mais ça ne révèle pas pour autant la vérité. de nombreux flashbacks viennent palier ce qui est lacunaire dans un style de rashomon . l'histoire de ce film est tellement banale que avec une mise en scène moins inventive, le résultat aurait pu être médiocre. au contraire, ici, que ce soit la scène clef montrée à travers les yeux d'un hiboux, le cadre suggérant constamment l'idée de frontière, ou la caméra complice de ses protagonistes; on sent à chaque plan un réalisateur partie prenante. il ne montre rien par hasard, et est véritablement acteur de cette histoire. on comprend rapidement que la vérité n'est pas dite et lorsque le fin mot de l'histoire est révélée dans un flashback central plus long que les autres, au lieu d'apporter une résolution, cela crée de nombreux problèmes. en effet, la fraternisation étant strictement interdite, comment soulager sa conscience en raconter une vérité inavouable ? ainsi, on découvre avant tout l'histoire d'une amitié naturelle, humaine, entre des soldats du nord et du sud qui ne forment définitivement qu'un peuple, une famille et se découvrent de nombreux points de convergences. c'est ici que le film fait curieusement écho avec une actualité récente et n'en a que plus de pertinence. en oubliant la politique et la propagande, la banalité de ces hommes et leurs interactions deviennent les choses les plus belles au monde, beaucoup d'humour et de tendresse ressort de nombreuses séquences mais la tension ne retombe jamais. sachant que le spectateur est constamment au courant de l'inévitable puisque l'incident a déjà eu lieu dès le début du film. et pourtant, là est le tour de force, on croit tout savoir, tout comprendre alors qu'on ne sait rien. la frontière entre le nord et le sud semble artificielle mais il n'en est rien, elle s'efface pour mieux nous revenir à la figure dans un suspens insoutenable qui ne cesse pas jusqu'aux derniers instants. le dernier plan est éloquent, entre ce que l'on voit, ce que l'on croit voir et la réalité. une même image peut prendre de nombreux sens une fois qu'on connaît le fin mot de l'histoire. un pied de nez mi humoristique mi tragique et pleinement brillant. on s'attache à chacun de ces personnages, même si l'unique personnage féminin semble un peu effacé, il a le mérite de représenter l’œil du spectateur. mais comment ne pas saluer les performances de song kang-ho et lee byung-hung qui sont si touchantes, intenses, poignantes. même si c'est la corée, même si c'est loin, même si on est étranger à cette langue, à cette culture, on trouvera ici des frères en humanité. ainsi, ce film est la preuve que les frontières n'existent que dans nos têtes mais qu'il ne tient qu'à nous de ne pas en tenir compte. jsa (joint security area) a la suite d'une fusillade dans la zon